Yoga santé Martinique

Le yoga, un art fondamental

Grâce, beauté, fermeté… Le corps est libéré des tensions par l’étirement et le mouvement… Une respiration profonde et régulière devient possible… Unissant son esprit et son corps, le pratiquant apprend l’art d’observer. Il développe son intelligence et toutes ses perceptions. La pratique du yoga apporte un épanouissement sur tous les plans.

Selon la philosophie du yoga, l’être humain est constitué du corps, de l’esprit et de l’âme. L’âme, toujours sereine, est la part éternelle qui réside en chacun de nous.

Pourquoi le Yoga Iyengar ?

L’enseignement du yoga selon B.K.S. Iyengar est basé sur la pratique approfondie des asanas (les postures de yoga) et du pranayama (la respiration yogique). Le tout s’effectue dans la recherche de la rigueur, de l’intensité, de l’alignement et de la précision.

 

L’enseignement est progressif et adapté aux capacités physiques de chacun.

 

Les postures debout sont particulièrement importantes dans le système de Yoga IYENGAR.
Elles rendent les jambes puissantes, augmentent la vitalité générale, améliorent la circulation sanguine, la coordination et l’équilibre.

Cette méthode précise et rigoureuse, se caractérise par :

  • l’attention portée sur l’alignement des différentes parties du corps dans l’espace
  • l’organisation des postures en séquences
  • l’emploi de supports (sangles, briques, couvertures, chaises, cordes…)

Pour une harmonie du corps et de l’esprit

Les asanas et le pranayama, sont deux disciplines essentielles dans la pratique du yoga pour amener le corps et l’esprit en contact avec la lumière de l’âme et trouver la paix intérieure.

Les Asanas

Ces postures, développent force et souplesse. Elles soulagent particulièrement les maux du dos, aident au bon fonctionnement de tous les organes, améliorent la digestion et la circulation sanguine.

Les postures procurent aussi une grande détente. Elles chassent le stress et la fatigue, créant ainsi les conditions pour une excellente relaxation.

Le Pranayama

« Prana » veut dire le souffle et « yama » le contrôle.

Pranayama désigne un ensemble d’exercices respiratoires, c’est l’art d’allonger et de contrôler le souffle.

Il augmente la vitalité, équilibre l’esprit et améliore la concentration.

Ces principes de base permettent de développer un meilleur équilibre physique et mental 

Le fondateur : B.K.S. IYENGAR

Bellur Krishnamachar Sundararaja (BKS) IYENGAR est né en 1918 en Inde du Sud. A l’âge de 16 ans il est initié au Yoga par SRI.T. KRISHNAMACHARYA et en 1937 ce dernier l’envoie à PUNE près de BOMBAY pour enseigner le Yoga. Marié et père de 6 enfants, BKS Iyengar a su concilier vie de famille et recherche spirituelle.

Il définit le yoga comme un art, une science et une philosophie en développant une méthode accessible à tous, basée sur la pratique des ASANAS (posture) et du PRANAYAMA (contrôle du souffle). Il est l’auteur de nombreux livres.

Son travail est reconnu dans le monde entier sous le nom de YOGA IYENGAR.

In memoriam

B.K.S. iyengar nous a quittés le 20 août 2014, laissant derrière lui un enseignement du yoga unique en son genre, et pratiqué par des milliers voire des millions de personnes à travers le monde.

Après avoir fondé en 1975, le Ramamani Iyengar Memorial Yoga Institute (RIMYI) à Pune (ou Poona), deuxième ville de l’État du Maharashtra, située dans le sud de l’Inde, il s’est pleinement consacré à la diffusion de sa méthode de Yoga, fondée sur l’union du corps, de l’esprit et de l’âme.

Mon premier contact avec lui se passa en août 2012, lorsque je me rendais un jour à l’institut à Pune, en pleine période de mousson (saison des pluies). Il pleuvait sans cesse depuis quatre jours, et j’arrivais à l’institut, trempé de la tête aux pieds, avec un petit parapluie que je tenais presque inutilement au-dessus de ma tête.

Arrivé au niveau des bâtiments de l’institut, je l’ai entendu critiquer vivement les élèves – comme il savait si bien le faire – dans la salle de pratique. Je suis alors tombé nez à nez avec lui, à la sortie de la salle de pratique, alors que sa petite-fille le poursuivait pour lui demander de ne pas sortir à l’extérieur, sous la pluie battante.

C’est alors que, par un simple échange de regards, je l’ai raccompagné sur quelques mètres jusqu’à sa demeure, avec mon petit parapluie au-dessus de nos têtes… Il me remercia d’un hochement de tête.

Et ce ne fût pas mon dernier souvenir… avec lui.

Que son âme repose en paix.

Vincent Thillier